Hina matsuri ou Momo no Sekku, les petites filles ça donne la pêche !
Tout se fête au Japon.
Ce 3 Mars ne fait pas exception.
« 雛祭り » (hina matsuri), littéralement, fête des poupées, remonte à l’ère Heian (« 平安時代« ). Cette fête est devenue celle des filles pour faire écho à la fête des garçons (« こどもの日 » fête des enfants).
La couleur principale de ce festival est le rose, en référence à la fête des fleurs de pêcher (« 桃の節句 » momo no sekku), deuxième nom de « 雛祭り » (hina matsuri), car les pêchers fleurissent pendant le moins de Mars.
On se prépare quelques jours avant.
Les familles ayant des petites filles vont exposer des « 雛人形 » (hina ningyo), les poupées du « 雛祭り » (hina matsuri) sur un « 雛飾り » (hina kazari), sorte d’escalier à 5, 7 marches recouvert d’un tapis rouge. Ces poupées, auxquelles on ajoute quelques fleurs de pêcher, représentent le couple impérial ainsi que les serviteurs de la cour de Kyoto et sont censées faire fuir les démons.
Le jour J, les petites filles se parent de leur plus beau kimono et les familles se réunissent et mangent ensemble.
À la fin de la journée, on offre une nouvelle poupée à la jeune fille fêtée.
La tradition veut que l’on range les poupées le soir-même pour éviter tout malheur.
De nos jours, on offre moins de poupées, qui sont trop encombrantes, pour préférer ressortir les poupées familiales. On en possède aussi beaucoup moins, pour des raisons pratiques ; le couple impérial généralement, suffit.
A Saitama, le quartier d’Iwatsuki est appelé « ville des poupées » avec plus de 50 magasins spécialisés dans ce domaine.
À « 下鴨神社 » (shimogamo-jinja) à l’occasion de « 流し雛 » (nagashibina) on peut voir ces poupées dans des bateaux entre les rivières Takano et Kamo (« 鴨川« ). Les poupées flottent ainsi à la santé des enfants.